L’Association picarde pour la santé et l’autonomie des seniors (Apsas) et, en Nord / Pas-de-Calais, l’Association pour la santé des personnes et l’autonomie des seniors (Aspas), nées du partenariat de la Carsat Nord-Picardie, de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et du Régime Social des Indépendants (RSI) proposent régulièrement ateliers et animations aux personnes de plus de 55 ans, sur les thèmes de la prévention et du Bien vieillir.
Programme de rentrée : deux associations majeures dans le Nord Pas-de-Calais et la Picardie au service des séniors

Rendez-vous le 9 janvier 2018 à St Quentin pour le Forum de la deuxième jeunesse!

Après 60 ans, bien vieillir est une priorité pour profiter pleinement et sereinement de cette deuxième jeunesse qui s’offre à vous. Et si nous vous aidions à la préserver ? Lire l’article
Coup de jeune pour le béguinage « Marlot » de Roubaix

Pour répondre aux besoins des retraités autonomes qui ne peuvent plus ou ne veulent plus vivre à leur domicile, la Carsat Nord-Picardie soutient financièrement l’émergence de modes d’accueil intermédiaires, entre le domicile et les établissements collectifs. C’est ainsi que le 27 novembre dernier, les habitants du béguinage « Marlot » de Roubaix ont assisté à l’inauguration de leurs logements remis à neuf.
Jardiner ensemble
Quand on n’a pas la chance de posséder un petit bout de jardin, il existe une solution pour profiter des joies du potager : les jardins familiaux ou communautaires. Les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie en comptent un très grand nombre pour le plaisir de chacun. Découverte…
Commençons par identifier les différents types de jardins. Tout d’abord les familiaux. Ces jardins ouvriers, apparus à la fin du 20ème siècle, sont des parcelles de terrain mises à la disposition des habitants par les municipalités et gérées par des associations. Affectées le plus souvent à la culture potagère, elles étaient initialement destinées à améliorer les conditions de vie des ouvriers en leur procurant un équilibre social et une autosubsistance alimentaire. Les jardins ouvriers prendront l’appellation de jardins familiaux après la Seconde Guerre mondiale. La France en comptait alors plus de 250 000.
A l’intérieur, chaque personne dispose d’un lot de terre, d’une surface moyenne de 100 à 150 m2 et y cultive les légumes de saison qu’il souhaite en assurant l’entretien et la récolte. Pour mieux comprendre, visitez avec nous les jardins familiaux de Lesquin (59).
On trouve également les jardins communautaires gérés par un groupe d’habitants. Ce type de jardin est né en Amérique du Nord dans les années 1970 et s’est développé en France à partir de 1997. Le premier a d’ailleurs été créé à Lille, dans le quartier Moulins, sur une ancienne friche urbaine issue de la démolition de bâtiments vétustes et délaissés de toute activité.
Le principe est le même que les jardins familiaux à l’exception près qu’il n’y a pas de parcelle nominative mais collective. Chacun contribue donc à l’entretien et à la récolte pour le bien de la communauté. Le jardinier « signataire » sait que le fonctionnement d’un jardin communautaire ouvert et néanmoins clôturé s’articule autour de valeurs de solidarité, de convivialité, de tolérance, et de bonne entente entre les jardiniers. Ils y cultivent ainsi le plaisir de se retrouver et de partager.
Dans Le Nord Pas-de-Calais, l’Association des Amis des Jardins Ouverts et Néanmoins Clôturés, (Ajonc) située à Lille, est présente depuis presque 15 ans pour aider, accompagner et conseiller l’ensemble des personnes ayant envie de rejoindre un jardin communautaire. L’association souhaite également faire découvrir et sensibiliser à la nature en ville, redonner une connaissance juste du monde végétal par la pratique du jardinage, éduquer à l’environnement et contribuer à faire des habitants des éco-citoyens de la planète.